Les CE
et les CHSCT[1]
jouent un rôle important dans les relations sociales, notamment dans les
grandes entreprises. Ils représentent la voix et les intérêts des salariés dans
les instances de concertation. Par leurs capacités à analyser, proposer et
peser sur les décisions, ils incitent les entreprises à mettre en œuvre des
politiques sociales favorables aux salariés.
Prenons
l’exemple de la santé au travail. Lorsque l’on interroge les responsables
d’entreprises sur les facteurs déclencheurs de la mise en place d’actions de
prévention santé, ils répondent d’abord « la réglementation » (à 70 %), puis «
une impulsion de la direction générale » (53 %), « un incident grave » (43
%) et « suite à un constat d’arrêt de travail pour accident ou maladie » (34 %)[2]. On peut regretter que le
passage à l’action dépende autant de la contrainte du législateur (le premier
facteur) et de façon plus problématique de celle des faits (les deux derniers
facteurs), mais force est de constater que l’initiative des dirigeants (le
second facteur) ne suffit pas. Les CE et les CHSCT ont ainsi un rôle important
à jouer, pour rappeler les enjeux et peser en faveur de l’emploi et des
conditions de travail.
Sont-ils
en capacité de jouer ce rôle essentiel ?
L’efficacité dépend de l’implantation et de la proximité
Lorsque
l’on demande leur avis aux salariés et aux dirigeants concernant l’efficacité
des représentants du personnel dans leur entreprise, le scepticisme domine. Une
enquête menée par l’Observatoire social de l'entreprise en 2011[3] montre que le seul domaine
dans lequel les salariés saluent majoritairement l’efficacité de l’action de
leurs représentants est leur mission d’information et de défense des droits des
salariés (50% les jugent efficaces en la matière, contre 66% des chefs
d’entreprise). Seule une minorité de salariés souligne leur efficacité pour
préserver un bon climat social (47% contre 62% des chefs d’entreprise),
améliorer les conditions de travail (47% contre 63% des chefs d’entreprise),
assurer une meilleure circulation de l’information (48% contre 59%). Pour ce
qui concerne deux missions moins « classiques » des représentants du personnel,
les salariés comme les chefs d’entreprise sont une minorité à les juger
efficaces : l’anticipation des problèmes (33% des salariés et 47% des chefs
d’entreprise) et le soutien à la performance de l’entreprise (44% des salariés
comme des chefs d’entreprise).
En
revanche, un fait moins souvent mis en avant est essentiel : au sein des
grandes entreprises (500 salariés et plus), la perception de l’efficacité des
syndicats est beaucoup plus soulignée sur certains points. Par les chefs
d’entreprise d’abord : dans la même enquête, ces derniers considèrent très
majoritairement qu’ils sont efficaces pour améliorer les conditions de vie des
salariés (76% contre 63% au global), pour préserver un bon climat social (68%
contre 62% au global), pour faire connaître et défendre les droits des salariés
(84% contre 66% au global).
Les
salariés des grandes entreprises se montrent aussi plus satisfaits de
l’efficacité des représentants du personnel et plus spécifiquement en ce qui
concerne l’amélioration de leurs conditions de travail (51% contre 47% au
global), leur capacité à assurer une meilleure circulation de l’information
(51% contre 48% au global), pour faire connaître et défendre leurs droits (55%
contre 50% au global) et dans une moindre mesure pour préserver un bon climat
social (49% contre 47%).
L’efficacité
des représentants du personnel est donc plus nette dans les grandes
entreprises, là où elles sont plus présentes, plus appuyées par les
organisations syndicales ; là aussi où les DRH consacrent davantage de moyens pour contribuer au
dialogue social.
La présence et l’action des organisations syndicales sont essentielles pour la mise en place des IRP. Par exemple, 54% des salariés du champ de l’enquête Sumer 2010 bénéficient d’un CHSCT mais cette proportion atteint 85% pour les établissements de 50 salariés ou plus, qui doivent s'en doter selon le code du travail. En revanche, seuls 10% des salariés des plus petits établissements (moins de 10 salariés) sont couverts, appartenant en général à des entreprises de plus grande taille. Cette instance émanant en principe du comité d’entreprise, l’existence d’un CHSCT dépend étroitement de la présence de représentants du personnel, et surtout de délégués syndicaux : 87% des salariés des établissements couverts par un délégué syndical bénéficient d’un CHSCT, et 38% de ceux où existe une représentation élue mais pas de syndicats, contre moins de 3% des autres salariés (informations tirées du dossier préparatoire à la Grande conférence sociale de juin 2013).
Les
données de l’enquête REPONSE[4] montrent que les salariés,
dans leur majorité, estiment que les représentants du personnel sont utiles
mais doutent de leur capacité à influencer les décisions de la direction dans
les négociations : ils ne sont qu’un quart à le penser lorsqu’ils travaillent
dans des établissements où seuls sont présents des représentants du personnel élus
; un tiers en présence de délégués syndicaux.
Le cas des CHSCT : consulter au bon moment et tenir compte des avis
L’utilité
perçue des représentants du personnel dépend aussi des IRP. En effet, les
institutions représentatives du personnel, qui comprennent les CE et CHSCT mais
aussi les DP (délégués du personnel), les comités de groupe et les comités
européens, ont des attributions bien différentes et des relations plus ou moins
étroites avec les salariés. A cet égard, le cas du CHSCT est intéressant car il
constitue en général l’IRP la plus proche des salariés.
Une
enquête[5] sur les CHSCT coordonnée
par la Direction Générale du Travail a montré que les directions ne tiennent
pas suffisamment compte des avis et propositions formulés par leurs CHSCT : à
la question « les suggestions du CHSCT sont-elles globalement suivies ? », seuls
30 % des élus répondaient par l’affirmative. Et encore faut-il relativiser ce
résultat, sans doute surévalué compte tenu de l’échantillon : les
répondants sont des membres de CHSCT relativement anciens installés dans des
établissements de grande taille (les deux tiers représentent des établissements
de plus de 200 salariés). « Ils témoignent
à n’en pas douter d’un fonctionnement meilleur que la moyenne, » nous
disent les auteurs de l’enquête.
Par
ailleurs, les avis et les propositions du CHSCT ne sont pas toujours formulés
dans la temporalité adéquate. Ainsi, l’enquête s’intéressait aux projets de transformation
menés par les entreprises et posait la question du moment où est intervenue la
consultation du CHSCT. Les réponses se partagent grossièrement en trois tiers :
pour 31 % des répondants, celle-ci a été effectuée avant le projet ; pour
33% pendant le projet et pour 36% uniquement à la fin du projet ou… jamais. La
seule « bonne réponse » est évidemment la première puisque dans les
autres cas, la consultation intervient trop tardivement pour permettre d’infléchir
le projet.
Conclusion :
l’information-consultation n’est effective que pour un petit tiers des projets
et sur ce petit tiers, les avis ne pèsent que dans les cas d’un petit tiers des
consultations… Ces deux facteurs combinés aboutissent à un taux d’effectivité très
bas, inférieur à 10%. Pour le bon fonctionnement des CHSCT, il est donc essentiel
que les dirigeants et les DRH s’impliquent davantage au sein de cette instance
et leur donnent davantage de poids dans le fonctionnement de l’entreprise. On
ne peut espérer établir un bon niveau de dialogue et donner envie aux salariés
les plus motivés de s’impliquer dans le CHSCT si l’on persiste à ne le
consulter que lorsque « les jeux sont faits » ou à ignorer ses
préconisations. De leur côté, les organisations syndicales doivent déléguer au
CHSCT des représentants expérimentés et en prise directe avec les situations de
travail sur le terrain.
Bien
qu’il traite parfois de problématiques à fort contenu technique, mon expérience
est que le CHSCT est souvent l’IRP la plus proche des salariés. D’abord parce
qu’une partie de ses connaissances s'élabore directement auprès des titulaires
des postes de travail et que le CHSCT est présent dans les établissements.
Ensuite parce que le CHSCT et ses représentants obtiennent des résultats
immédiatement perceptibles. Enfin, parce que le CHSCT, qui est le parent pauvre
institutionnel au regard des moyens qui lui sont alloués, offre de nombreuses possibilités aux élus d'entretenir des liens de proximité dans l'activité de
représentation au quotidien (enquêtes à la suite d’incidents, tournées auprès
des salariés,….) Cette proximité est un atout essentiel pour le CHSCT mais
aussi pour la politique de santé et sécurité de l’entreprise : il faut
donc la préserver.
L’information-consultation n’est pas un obstacle au changement
Ce
qui rythme la vie des CE et des CHSCT, c’est l’information-consultation, même s’il
ne faut pas la réduire à cela. On a entendu bien des dirigeants s’opposer au
principe même de ce processus. Accusé de coûter trop cher en temps et en
efficacité, il mettrait en danger la compétitivité de nos entreprises. Qu’en
est-il en réalité ?
Tout
d’abord, il faut rappeler que ce processus constitue de moins en moins un « désavantage
compétitif » puisqu’il se généralise, au moins en Europe. La mise en place
des IRP (ou de procédures d'information) est devenue une prescription légale
dans tous les États membres avec l'entrée en vigueur de la directive européenne
2002/14, qui instaure un cadre général pour l'information et la consultation au
niveau national pour les 28 états membres.
La Commission
européenne a réalisé une étude d’évaluation de cette directive 6 ans après son
introduction, dont voici quelques conclusions[6]. La saveur de celles-ci
doit être appréciée au regard du tropisme libéral qui caractérise la
Commission, en général très hostile aux procédures imposées aux entreprises :
« Il s’avère que la procédure d’information-consultation a exercé des
impacts positifs en établissant un climat de travail favorable et en réduisant
les problèmes humains. En
cela, elle contribue à la performance des entreprises. (...) Seulement
30% des dirigeants européens interrogés pensent que l’intervention des
représentants du personnel a pour conséquence des dépassements importants de
délais dans les prises de décision dans leur entreprise. A l’inverse, 70% d’entre
eux pensent que l’intervention des représentants du personnel contribue à
élaborer des solutions pour améliorer la performance de manière constructive et
que la consultation a pour effet une meilleure implication des collaborateurs
dans la mise en œuvre des changements ».
Les IRP sont un point d’appui pour le déploiement des politiques publiques
De
plus en plus fréquemment, l’Etat s’appuie sur l’activité des IRP pour déployer
des politiques publiques, notamment lorsque qu’il cherche à favoriser la voie du dialogue
social. C’est ainsi que les CE et CHSCT ont joué un rôle important pour susciter
et participer dans leur entreprise à l’élaboration d’accords ou de plans d’action
sur la prévention des risques psychosociaux, l’égalité professionnelle, la
prévention de la pénibilité, etc.
Un
bon exemple : la négociation sur l’emploi des seniors. Une évaluation
publiée par le ministère du Travail (« La négociation sur l’emploi des
seniors : un éclairage à partir de l’enquête REPONSE », dossier DARES)
dans le « Bilan de la négociation collective en 2012 » (juin 2013) montre que
la proportion d’entreprises qui ont effectivement tenu cette négociation est
très largement supérieure dans les établissements qui disposent d’instances de
représentation du personnel (30 % de probabilité en plus en cas de présence
d’une délégation du personnel, de délégué syndical). « C’est surtout le
cas pour l’existence d’un comité d’établissement ou d’entreprise, voire d’une
délégation unique du personnel, qui sont les instances les plus
significativement associées à la négociation sur ce thème (de quatre à cinq
fois plus de probabilité de négocier), » précise le rapport d’évaluation.
De
façon plus générale, les politiques de santé publique impulsées par l’Etat ou
par les partenaires sociaux sont plus efficaces là où des IRP sont chargées de
les définir et de veiller à leur mise en œuvre. Lors du colloque sur la prévention
des risques professionnels, qui s’est tenu à Paris le 19 septembre 2013, trois
chercheurs ont présenté une analyse sur « la prévention des risques vue
par les médecins du travail », en s’appuyant sur les résultats de la
dernière enquête SUMER. Cette analyse montre que la présence d’un CHSCT dans
l’établissement fait très nettement augmenter la mise à disposition de
protections individuelles pour les salariés exposés au bruit et plus encore aux
agents chimiques. Cette
présence s’accompagne d’un jugement plus favorable exprimé par les
médecins du travail sur la qualité des postes.
La France dans l’Europe : comparaison institutionnelle
Les
modèles sociaux en Europe sont encore très différents mais un ensemble assez
conséquent de directives – et pas seulement celle sur l’information-consultation
– produit lentement ses effets de convergence sur les modalités du dialogue
social[7]. A cet égard, on entend
souvent dire en France que les attributions des CE et CHSCT sont particulièrement
larges par rapport aux autres pays européens comparables. Une étude de la Commission
européenne met sérieusement en doute ce jugement. Publiée, le 4 mars 2011 dans son
rapport sur les relations industrielles en Europe[8], elle dresse un état des
lieux complet sur le rôle du dialogue social et de ses acteurs. Elle effectue une
comparaison formelle sur les attributions des IRP en leur attribuant une note
de 0 à 10 en fonction des pouvoirs qui leur sont attribuées.
Sans
surprise, figurent en haut du classement les pays nordiques, Danemark en tête
(10 points), suivi par la Finlande et la Suède (9 points chacune). Viennent ensuite
un groupe de pays continentaux avec des comités d'entreprise puissants et des
dispositions concernant la coopération entre comité et syndicats : Luxembourg,
Belgique, Pays-Bas, Italie, Allemagne, Autriche (tous à 8 points), puis France,
Espagne et Slovénie (7 points). En bas de l'échelle, entre 2 et 4 points,
figurent les trois pays Baltes, Chypre, Malte, la Bulgarie et la Grèce. Si la
diversité reste importante, une harmonisation a tout de même eu lieu sous
l'effet de la directive 2002/14 avec l'instauration de comités dotés d'un
certain pouvoir dans des pays où il n'en existait aucun (Lettonie, Lituanie,
République tchèque) ou bien dans lesquels leur pouvoir était faible (Roumanie,
Slovaquie, Irlande, Bulgarie, Chypre, Grèce).
Contrairement
à une idée reçue fortement ancrée, la France ne se distingue donc pas par des
prérogatives particulièrement étendues accordées aux représentants du
personnel. Qu’en est-il maintenant de l’exercice effectif de ces prérogatives ?
La France dans l’Europe : comparaison opérationnelle
Grâce
à une grande enquête comparative sur le dialogue social en Europe, menée par la
Fondation de Dublin, on commence à mieux comprendre les raisons du retard
français souvent souligné en matière de dialogue social. Cette enquête compare
la situation des 27 pays de l’Union européenne sur le degré de coopération (ou
au contraire d’antagonisme) dans les relations sociales, les moyens dont
disposent syndicats et Comités d’Entreprise (ou leurs équivalents) et l’utilité
perçue des représentants du personnel par les salariés[9]. On
constate ainsi que pour ce qui concerne la qualité du dialogue social, la
France se classe très en-dessous de la moyenne européenne et… avant-dernière
des 27.
Cette
enquête montre à quel point le formalisme du modèle Français éloigne les
représentants du personnel de la capacité de peser sur les décisions. Ainsi, la
proportion des représentants du personnel qui estiment exercer une influence
sur les changements structurels (restructurations, délocalisations ou fusions)
n'est que de 27% en France, largement inférieure à la moyenne européenne des 27
états membres (37%). Elle est aussi très inférieure au niveau atteint par nos
voisins et principaux partenaires commerciaux : Pays-Bas (51%), Grande-Bretagne
(47%), Allemagne (45%) mais aussi Espagne (34%), Italie (34%), Belgique (32%).
Mais
l’intérêt essentiel de cette enquête est qu’elle ne se borne pas au constat.
Elle analyse les moyens dévolus au dialogue social. La France est mal classée
sur
- la qualité des informations remises aux représentants du personnel ;
- le temps qui leur est alloué pour remplir leur mandat : seulement 5% des représentants du personnel interrogés en France déclarent qu’ils peuvent prendre tout le temps nécessaire à l’accomplissement de leur mandat, l’un des niveaux les plus bas et largement inférieur à la moyenne européenne de 29% ;
- et surtout pour la proportion des représentants du personnel ayant bénéficié d’une formation spécifique à l’exercice de leur mandat : 35% contre 66% en moyenne européenne.
Or en
comparant les différents pays, Eurofound a montré les liens entre ces différents
aspects : « l’influence [des représentants du personnel] est d’autant
plus significative qu’ils ont pu bénéficier d’une formation (compétence),
bénéficient du soutien des salariés, disposent de suffisamment de temps et d’information
(ressources) et entretiennent des relations constructives avec les managers de
leur établissement »[10].
Conclusion
logique: la France est également mal classée sur la capacité des représentants
du personnel à influencer les projets de la direction des entreprises. Ce qui
décourage les salariés motivés à participer à la démarche de dialogue social. Cette
enquête pose donc très justement la question des moyens dont disposent les
représentants du personnel pour exercer leurs attributions et jouer leur rôle
de contre-pouvoir.
Que faire ?
Il
me semble incontestable que les syndicats sont utiles. Ils jouent un rôle
essentiel de contre-pouvoir et j’ai rassemblé les multiples résultats de
recherche qui le montrent dans un autre article de ce blog (voir « Oui, les syndicats sont utiles ! », 1er octobre 2013).
Leur
utilité s’exprime en partie par le rôle qu’ils jouent au sein des CE et des
CHSCT. C’est notamment sur ce point qu’il faut agir en dépassant le caractère
formel du rôle des IRP et en revalorisant leur action. C’est une démarche
difficile car elle est conjointe : l’ensemble des parties prenantes doit y
contribuer loyalement. Les Américains utilisent une expression très juste pour
parler du dialogue social (et parfois, aussi, d’un sujet qui leur est plus
familier, la négociation) : « It takes two to tango ». Mais s’il
« faut être deux pour danser le tango », l’un des deux partenaires
doit donner le rythme. En matière de dialogue social, ce partenaire est la
direction de l’entreprise, puisqu’elle détient les leviers de décision. C’est
donc à la direction de donner un signe tangible et loyal de revalorisation du dialogue
social, d’enclencher une dynamique collective… et c’est aux représentants du
personnel de saisir la main tendue.
Finalement,
le véritable créateur des CE et CHSCT, c’est Montesquieu[11] : « Quiconque a du
pouvoir est tenté d'en abuser, il faut donc que par la disposition des choses
le pouvoir arrête le pouvoir. » Là où il y a du pouvoir, il faut des
contre-pouvoirs. A nous de les rendre efficaces et utiles, dans l’intérêt des
entreprises et de leurs parties prenantes.
Pour aller plus loin:
Lire la suite de cet article: « Seuils sociaux : pour une solution mutuellement gagnante »
Mon interview sur France Culture avec Claude Didry et N Perruchot en l'honneur des 60 ans des Comités d'Entreprise: « Les salariés et leur CE », 20 février 2015
Pour recevoir automatiquement les
prochains articles de ce blog « Management & RSE » dès leur
publication, inscrivez-vous à la Newsletter. Pour cela, il vous suffit
d’indiquer votre adresse email dans le bloc prévu à cet effet sur la droite de
cet écran et de valider. Vous recevrez un courriel de confirmation.
[1]
Respectivement : comités d’entreprise et comités d'hygiène, de sécurité et
des conditions de travail. Leur création est requise dans les entreprises ou
les établissements de plus de 50 salariés.
[2] CSP
Formation, « Résultats du baromètre de la santé au travail - Edition 2012 »
[3] « Crise
économique, crise sociale : quels impacts sur l’efficacité et l’image des
représentants du personnel ? », Observatoire social de l'entreprise, mis en
œuvre par le Cesi, Ipsos, Le Figaro Économie et BFM, sondage, rendu public le
31 janvier 2011
[4] « Les
relations professionnelles au début des années 2010 », DARES Analyses n° 26,
avril 2013 ; données issues de l’enquête « Relations professionnelles et
négociations d’entreprise » (REPONSE), réalisée tous les six ans depuis 1992
[5] Direction
Générale du Travail (DGT), « Questionnaire CHSCT - Travailler-mieux », 27 mai
2010. Ces résultats ont été présentés aux partenaires sociaux lors de la
commission spécialisée n° 5 du COCT, le 7 octobre 2010.
[6] European Commission, « ‘Fitness
check’ on EU law in the area of Information and Consultation of Workers »,
July 26, 2013
[7] Pour une
très intéressante évaluation de la mise en œuvre de l’information &
consultation, voir : Eurofound, “Information and
consultation practices across Europe five years after the EU directive”,
January 19, 2011. On peut aussi mentionner la directive de 1994 sur les comités
d'entreprise européens et celle de 1975 relative aux restructurations.
[8] European Commission, “Industrial
Relations in Europe 2010”, March 2011
[9] European Foundation for the Improvement of Living and Working Conditions
(Eurofound), « European Company
Survey 2009 », March 2010. Cette enquête ECS est menée tous les
quatre ans.
[10] “Workplace
social dialogue in Europe: An analysis of the European Company Survey 2009”,
Eurofound 2012
[11] Mais je
suis le premier à reconnaître qu’Alexandre Parodi (en 1946), puis Jean Auroux (en 1982), lui
donneront un sérieux coup de main quelques siècles plus tard !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire